dimanche 5 octobre 2008

2ème Rallye d'Automne

C'était prévu, ce 2°Rallye d'Automne était la dernière sortie inscrite au programme de Nimes Auto Rétro pour cette année 2008. Ce fut une bien belle journée et dix sept équipages étaient au départ. Merci à Geneviève et à Jean Claude d'avoir bien voulu écrire le récit de cette ultime balade 2008.

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Nous avons rendez-vous à l’hôtel « Holiday In » en ville active de Nîmes pour cette journée « Rallye d’automne » que nous partageons avec le « Lion’s Club Doyen de Nîmes» qui nous offre le petit déjeuner. Merci à eux pour cette sympathique initiative.


Une journée radieuse nous attend. Philippe nous remet la feuille de route qui nous permettra d’atteindre le premier contrôle en résolvant des énigmes . Toutefois, le dossier comprend une enveloppe « secours » ( à n’ouvrir qu’en cas d’urgence ) , histoire de ne perdre personne en route …..

Très vite, les 16 équipages démarrent …… Grâce à la vivacité d’esprit de chacun, nous nous trouvons tous à la queue leu-leu devant la mairie de Bouillargues pour y relever la date d’amenée des eaux dans cette commune.
Puis les organisateurs du rallye tiennent à ce que nous fassions connaissance avec le RP Allez ….(fondateur de l’œuvre Noëliste) commémoré par une plaque.

De là, notre feuille de route nous envoie vers Manduel et sa célèbre borne militaire romaine, puis à Jonquières-St Vincent, plus précisément à la Chapelle St Laurent du XIIème siècle. Arrivés sur ce site, on se serait cru autour d’une mini-ruche, tellement les candidats, transformés en «angelots excités», couraient dans tous les sens pour trouver la date de restauration de la chapelle…. 1818….est gravé de façon si évidente au-dessus de la porte d’entrée, que tout le monde cherche ailleurs, car l’indication « restauration » laisse penser à une date plus récente ! Ah, les coquins d’organisateurs !!..

Nous voilà repartis pour le village de la Clairette : pas d’hésitation nous filons vers Bellegarde, et grimpons au sommet de la colline au pied du donjon du vieux château du 13ème…fin de l’étape.
Ouf !… profitons d’une pause bien agréable sous les rayons chauds du soleil avec un joli et vaste panorama sur la Camargue.
Mais déjà de nouvelles épreuves nous attendent avant d’avoir le droit de repartir. Un petit jeu d’adresse pour commencer : 5 ba-balles à rentrer dans un bidon de lait posé à 4 mètres. Facile direz vous, nous sommes au pays de la pétanque !!!…pourtant, les scores ne furent pas bien fameux, la plupart d’entre nous ayant fait « Fanny »
.
Autre test : 5 pièces mécaniques à reconnaître….. Un certain « Flector » n’était familier que pour les chevronnés en la matière, ce qui a permis de creuser les écarts dans le classement final.

Et la course effrénée se poursuit …arrivés à Fourques, nous franchissons le magnifique pont suspendu sur le petit Rhône et traversons Arles, avant de passer devant l’Abbaye de Montmajour, construite à l’origine sur une île rocheuse des marais du Rhône.

Avant Fontvieille et son Moulin de Daudet, nous découvrons un aqueduc romain en étonnant état de conservation : il faut en évaluer « l’intrados » d’une arche ! Des petits futés ont le mètre en poche….. et bien, malgré ce………les écarts avec la bonne ? Mesure, furent souvent importants.

Les questions suivantes nous indiquent la direction du Paradou où nous devons trouver le nom d’un « Félibre » du cru …ç’aurait pu être difficile, mais il y avait justement la fête au village en son honneur.

Nos estomacs commencent à crier « famine » et il faut encore deviner de quel côté se diriger pour atteindre le lieu du « casse-croûte » . On se trouve dans la vallée des Baux, à Maussane, et l’auberge du « Mas des Barres » à dénicher, devrait être ….un endroit bien sympathique.
On demande l’adresse auprès des autochtones, mais c’est un anglais parlant presque avec «l’assent » du Midi qui nous guide en nous disant : « Vous allez bien manger et l’huile du Moulin y est délicieuse », ces propos ne font qu’accentuer notre fringale….A 4km de là, isolée dans un décor à la Van Gogh couvert d’oliviers : nous découvrons cette auberge où nous nous sommes régalés.
Le caviar d’aubergines et le fromage de chèvre sont en effet mis en valeur par un filet d’huile maison très parfumée. Sur la table trône un flacon de ce nectar divin ….dégusté seul ….il réjouit nos papilles.
Nous sommes au cœur même de ce terroir béni des dieux où l’olivier est le symbole de la culture méditerranéenne.
Le propriétaire du moulin nous propose une visite de son exploitation oléicole qui produit 100 000 litres d’huile par an. Une fierté et un charisme se dégagent de ses explications.


La vallée des Baux est la région la plus convoitée pour son huile distinguée par une AOC.
Cet «or vert » né au pied des Alpilles, est constitué de 5 variétés qui sont assemblées à la manière d’un vin pour en exprimer la saveur des fruits et produire cette huile reine de la gastronomie française
- la "Salonenque" (de Salon de Provence) au goût d’artichaut, de pomme verte : variété majeure dans l’AOC, elle apporte la douceur aux autres variétés plus puissantes.
- la picholine (d’origine gardoise) qui apporte le caractère, le goût poivré et lui confère de l’ardence
- la "Verdale" aussi appelé "Aglandau"
- et la "Berruguette", riches en arômes herbacés
- puis la "Grossane" toute en finesse et en rondeur qui déploie des arômes vifs et frais de pamplemousse et feuille de tomate

Cette huile de la Vallée des Baux est d’une acidité très faible : ce qui permet de garder sa fraîcheur pendant 18 mois.
Sa grande finesse, son équilibre, ses arômes allant du fruit mûr au fruit vert avec une petite point d’ «ardence » lui donnent une élégance particulière. Vous l’avez compris….c’est le must……

Quittons ce coin de paradis avec ses arbres d’exception qui opèrent une véritable fascination et qui dégagent force et sagesse.

Une dernière feuille nous est remise avec questions sur les Princes des Baux qui prétendaient descendre d’un roi mage…Lequel ? Il aurait apporté quelques boutures de "Grossane"dans la Vallée des Baux où l’arbre prospéra….Il s’agissait de Balthazar….( beaucoup d’entre nous ont répondu …. « au hasard……Balthazar » ….)


Pour trouver la réponse à cette question….comme pour bien d’autres, certains candidats, dont je tairai les noms….ont fait chauffer leur portable….(gare aux factures….)
De là, les autres énigmes nous conduisent à l’étape finale : l’Abbaye de Frigolet.

En attendant que les retardataires arrivent et que le jury corrige les copies; les premiers en profitent pour se balader dans le parc ou visiter la boutique afin de s’approvisionner en liqueur du RP Gaucher….certains même la dégustent sur place….

Et, c’est dans la fébrilité …..Que chaque équipage attend le classement après ce parcours épique. On se croirait à l’école des fans…
Philippe, notre « tonton mayonnaise » nous a fait comprendre qu’on était TOUS BONS presque ex aequo….mais qu’il fallait bien nous départager. Des prix, à la hauteur des

difficultés….ont été remis aux plus brillants.
Ce fut une excellente journée, conviviale et bien sympathique.
Merci aux organisateurs qui ont dû s’arracher les cheveux pour nous concocter ce parcours du combattant.

mardi 23 septembre 2008

Balade du Patrimoine

Dimanche 21 septembre
Pour la deuxième année consécutive, nos amis de l'Amicale des Vieilles Bielles Gardoise en Péril (AVBGP pour faire simple, ) s'étaient joints à nous pour cette désormais traditionnelle balade du patrimoine. Au programme du cru 2008, un superbe parcours routier en Cévennes, agrémenté de quelques visites. Le fil rouge de cette journée du patrimoine était la découverte de certains sites mégalithiques Cévenols. Cela se sait peu, mais avec un peu plus de 1800 spécimens recensés, le Languedoc Roussillon est probablement la région ayant la plus forte concentration au monde de mégalithes.



Certes
, il n'y a pas ici d'immenses alignements tels que ceux du massif armoricain et si Obélix n'habite pas en Cévennes, les sangliers sont eux … très présents ! C'est donc de bonne heure que nos vaillants participants se sont retrouvés sur la petite place de Parignargues pour y déguster un petit déjeuner offert par nos amis André et Cathy. Vérification des inscriptions, remise des plaques et des road book; bref, du classique. (Les madeleines étaient excellentes) ! A (presque) neuf heures le départ était donné pour une première étape qui amenait nos trente trois voitures jusqu'à St Hippolyte de Fort pour un bref arrêt avant de gagner St Roman de Codières par d'anciennes spéciales du Critérium, dont une partie de la célèbre "longue". La 201 du Président peinait un peu mais la persévérance du conducteur finit par "dompter" la belle !
A St Roman de Codières, premier arrêt au lieu dit "col de la pierre plantée" qui n'a pas usurpée son nom. En surplomb de la route se dresse un superbe menhir à proximité duquel ont été découverts certains outils (Bifaces) attestant d’une fréquentation humaine du territoire de Saint Roman de Codières pendant le paléolithique ancien. Emporté par leur élan certains en ont même loupé l'arrêt ! Je ne citerai pas de nom mais il y avait du beau monde, une MGB, un cabriolet 204… la liste serait fastidieuse ! L'étape suivante nous amenait à St Martial, charmant village de la vallée du Rieutord et capitale de l'oignon doux. Outre un petit marché auquel bon nombre de participants s'approvisionnaient, Madame Cabanel-Thédenat nous avait fait la gentillesse de nous ouvrir son atelier de peinture sur soie et prit le temps de nous expliquer le long travail qui mène de la matière brute au satin de la peau de nos compagnes. St Martial recèle également un autre trésor : une magnifique église romane du 12ème siècle superbement restaurée et mise en valeur. Merci à l'équipe qui a pensé et réalisé l'éclairage et la sonorisation historique, c'est une réussite !
Les estomacs commençaient à se rappeler à nous, il était temps de reprendre la route et de gagner le domaine de Blancardy à proximité de Ganges, pour un excellent repas. Ce restaurant n'a pas été choisi par hasard; outre le fait que Nîmes Auto Rétro y a déjà fait quelques escales très appréciées dans le passé, cette vieille ferme fortifiée nichée au milieu des vignes a également la particularité d'avoir un très beau menhir érigé à l'entrée du domaine. Après avoir satisfait nos papilles, un court trajet nous amenait à Ginestous où quelques pas nous permettaient d'admirer de nouveaux menhirs dont un spécimen particulier en forme d'amande, seul de son espèce recensé dans tout le sud de la France.

Au retour de cette petite promenade, nos fidèles mécaniques avalaient les petites routes serpentant au milieu des vignes pour rejoindre Corconne où nous attendait l'équipe de la cave coopérative, organisatrice d'une Fête des vendanges particulièrement dynamique et réussie. Un parking était prévu afin de permettre aux visiteurs d'admirer nos belles tandis que nous parcourions les différents stands des jouets en bois et de produits du terroir. Une dégustation (avec parcimonie) de "Pic St loup" clôturait cette visite. Une courte étape nous amenait ensuite à Vic le Fesc où le parking de la cave accueillait notre ultime regroupement afin que notre distingué Président puisse en quelques mots remercier les participants et faire l'annonce des activités prochaines.

samedi 5 juillet 2008

Balade en Ardèche.

21 et 22 juin 2008.
Pour la 3ème édition de sa Sortie de week end, Nîmes Auto Rétro avait décidé d'aller à la découverte de l'Ardèche méridionale. Merci à Denise et à Benoît d'avoir bien voulu nous en faire le récit.
Merci également à Nadine dont les photos illustrent régulièrement ce journal.

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Il fait déjà bien beau lorsque 23 voitures et leurs équipages se regroupent à AUBARNE où la municipalité nous offre un agréable petit-déjeuner. L'accueil est fort sympathique et nous pouvons apprécier la très belle salle communale extrêmement moderne par sa conception aux normes écologiques.

Puis c'est le départ pour le beau village de LABASTIDE - DE -VIRAC (Pour certains, c'était déjà l'occasion de faire le coup de la panne d'essence à sa passagère !) et le château des ROURE ; Château du 15em siècle où une visite guidée nous fait découvrir un bel escalier à vis, des plafonds à la française sans oublier la rencontre avec le fantôme des oubliettes.
Heureusement, nous avons récupéré tous les membres de la troupe ! Ouf!!
En outre le ver à soie n'aura plus de secrets pour nous car à l'intérieur du château musée une reconstitution du travail des éleveurs de vers à soie nous est présentée ainsi que le cycle complet de vers à soie vivants, de l'oeuf au papillon
La Culture certes mais celle des papilles aussi !! Nous allons donc ensuite déjeuner à "la Petite Auberge".
En entrée " le compressé de tomates et chèvre frais, sauce vierge " en intrigue plus d'un !
Alors la tomate est-elle crue ou cuite ? Notre hôtesse s'est engagée à nous le dire ultérieurement, le chef étant parti au moment du questionnaire final ! Peu importe c'était succulent ainsi que l'ensemble du repas. (Renseignements pris, elle est crue) !
En partant nous prenons tous la carte. On y reviendra, c'est sûr.
Puis c'est le départ, cheveux au vent pour certains .... Les autres pourraient regretter la climatisation mais cette route ardéchoise est " un plaisir des yeux " Nous sommes curieux de voir les lamas près de St Remèze.
Nous accorderions à coup sûr un prix d'excellence au propriétaire de cet élevage si inattendu ; un homme passionné par son métier et si respectueux de ses animaux.
Ce n'est pas le Pérou ni l'Amérique du Nord mais les lamas et l'alpaga (ne faisons pas l'amalgame !), semblent s'adapter avec bonheur en Europe.
L'espace est vaste, ombragé et les animaux ne sont pas stressés. Certains mâles affichent un air hautain et un port de tête altier pour ne pas citer SHAZAR. Nous fondons devant les bébés lamas et bien sûr VANESSA fait l'objet d'un intérêt particulier. On se demande pourquoi ?
Et savez-vous que ce monsieur le propriétaire aurait travaillé dans le domaine de la mode ? Ne soyons pas trop bavard en disant que : plus d'une a pensé qu'il n'y avait pas que les lamas qui ont un " je ne sais quoi dans le regard " mais ... chut !!
La douche est la bienvenue à l'hôtel Belvédère.
La bonne humeur est toujours au rendez-vous. Certains d'entre-nous prolongent la soirée à Vallon Pont D'Arc où la fête de la musique bat son plein.
Dimanche matin, objectif : le musée de la lavande à deux pas de gorges de l'Ardèche. Couleurs, senteurs sont au rendez-vous ; toute une alchimie dans l'extraction de cette lavande qui pousse naturellement sur le plateau du GRAS et que nous explique un expert " très zen ".
De la lavande à l'abeille il n'y a qu'un vol ... de ... Bourdons qui pourrait se résumer à quelques kilomètres à parcourir par nos vaillantes voitures
Certaines ont retrouvé leur grille de phare, d'autres leur bidon d'essence échappé sur la route.
Pas de problème pour la Peugeot 204 cabriolet ! Des bourdons musclés la poussent !
Aux ruchers de l'Ardèche à ST REMEZE , la propriétaire des lieux , pédagogue avertie nous parle avec beaucoup de clarté et de précisions de la vie de la ruche , de la " transhumance de certaines abeilles " de l'extraction du miel ...
De la lavande à la ruche il ne nous reste qu'à rejoindre le restaurant " La Cigale " une adresse à retenir grâce à son accueil et au très bon repas.
L'après midi, la municipalité D'Aiguèze nous a réservé un emplacement pour le stationnement des voitures sur la place du village. Beaucoup d'entre nous sont ravis de découvrir ce village à l'embouchure des gorges de l'Ardèche et qui se dresse sur sa falaise escarpée. Il a obtenu le label de plus beau village de France en juin 2005, devenant ainsi le premier village du Gard à en être honoré.

Après la visite du village nous nous quittons non sans avoir pris un rafraîchissement sur cette belle place. Il est vrai qu'il a fait chaud !!!

Ce fut un merveilleux week-end et nous remercions les organisateurs, en particulier Philippe et Claude qui nous concoctent toujours des balades passionnantes et enrichissantes.

N'oublions pas de remercier St Antoine ... qui a permis à Paul de retrouver la clé de son coupe batterie.
Voici comme promis la recette du gigot à la lavande :

- 20 minutes avant la fin de la cuisson du gigot, le retourner pour la dernière fois.
- Le badigeonner de miel de lavande, le piquer abondamment.
- Le saupoudrer de fleurs de lavande fine.
- Ajouter des pommes de terre coupées en rondelles, et de l'ail en chemise.
- Remettre au four.
- Servez un rosé bien frais pour l'accompagner

A vos fourneaux et bon appétit !

lundi 5 mai 2008

Journée du Terroir à Goudargues

Jeudi 1erMai

Pour la deuxième année consécutive, "Nîmes Auto rétro" participait à la journée du terroir organisée par l'office du tourisme de Goudargues dont fait partie notre adhérent et ami Philippe Martinotti.

Rendez vous était fixé sur place vers dix heures. Les quelques participants nîmois s'étaient donc donnés rendez vous pour faire route ensemble. C'était sans compter sur les différentes organisations du jour qui bloquaient plus ou moins longtemps la circulation !

A Nîmes, un semi marathon (ou transpirait l'un de nos membres !) bloquait avec beaucoup d'efficacité un axe important et c'est donc en ordre dispersé que les participants gagnaient Goudargues avec … un très léger retard.


Nous y retrouvions nos amis des 4CV de Provence (toujours d'attaque et toujours en nombre !) ainsi que des voisins d'Ardèche à bord d'une très belle Mercedes250 SL. Sur le parking, se côtoyaient : un Combi Volkswagen , la Neckar Jagst , une R5 Alpine, la Samba de l'organisateur,

la TR4 de Muscade, qui une fois encore avait amené ses maîtres, ainsi que la Daimler de votre serviteur.

Il était temps de faire le tour des stands des artisans qui présentaient des produits du terroir particulièrement intéressants à cette heure de la matinée, mais également des artistes, empailleurs, fleuristes..

Bref de tout un monde qui maintient le patrimoine et la tradition du terroir dans notre beau Pays. Philippe et son épouse Valérie nous offraient ensuite l'apéritif sous les arbres centenaires au bord d'une source qui alimente la Cèze. Apéritif suivi d'un repas élaboré par Valérie pour la plus grande part.

A la suite de ce déjeuner, un nouveau tour des artisans s'imposait pour y acquérir pour chacun quelques souvenirs (consommables ou non), et de dénicher pour Valérie un petit présent de remerciement pour l'ensemble de son œuvre ! Vers le milieu de l'après midi, nous avons démarré nos anciennes et quitté Goudargues pour aller visiter la Chartreuse de Valbonne par les petites routes.

Fondée en 1203 à l'initiative de l'évêque d'Uzès afin de lutter contre "l'hérésie", la chartreuse de Valbonne a abrité une communauté de chartreux, qui suit la règle de Saint Bruno pendant sept siècles. Cette quiétude de prière, de solitude et de travail fut brutalement interrompue en 1901 à la promulgation de la loi instaurant la séparation de l'église et de l'État. La communauté décida alors de quitter le territoire et de gagner l'Espagne (près de Saragosse).


Rachetée en 1926, elle abrite alors l'association de secours aux victimes des maladies tropicales pour soigner les lépreux.

Suite à sa reconnaissance d'utilité publique, elle abrite successivement un centre de post cure psychiatrique puis un ESAT.

L'association, toujours propriétaire entretien en outre un domaine vinicole de 18 hectares ainsi qu'un pôle touristique.

Ces magnifiques bâtiments méritent assurément un entretien qui soit plus conforme à leur caractère et à leur dimension historique et culturelle. En dépit des efforts que voudront bien consentir le département et la région, il est toutefois douteux que cela soit suffisant et la recherche de fonds européens ou de mécénat seront probablement une nécessité.

A l'issue de cette passionnante visite, c'est dans la cour d'accueil de la chartreuse que les équipages se séparaient pour un retour libre.

Merci encore à Philippe et Valérie pour l'organisation de cette très belle journée à laquelle nous avons pris beaucoup de plaisir à participer. Il est fort probable …que nous reviendrons

mercredi 23 avril 2008

5ème balade de Printemps

13 avril 2008.


Vingt sept équipages se sont donnés rendez vous à la Calmette en cette radieuse matinée de dimanche.


Même"Muscade" est là avec sa TR4; elle a même amené ses maîtres ! Après un excellent petit déjeuner offert par la municipalité, tout ce joli monde prend la route pour la première halte de notre périple du jour, le Mont Bouquet et sa redoutable altitude de …502m. Cette modeste altitude n'empêche d'ailleurs pas une P60 de nous faire ses vapeurs ! …de courte durée grâce aux bons soins qui lui sont immédiatement apportés.



Un arrêt d'une bonne demi heure permet aux équipages d'admirer un panorama allant de la mer à la centrale de Tricastin, et aux mécaniques de se remettre de cette "mise en roues"!
Ragaillardis par ce repos, véhicules et équipages prennent alors la direction de Monclus (non ! on inverse pas l'ordre des lettres !) pour un succulent déjeuner à la Magnanerie de Bernas. Comment vous expliquer ? Des hôtes charmants, un décor somptueux et un menu qui eu sans nul doute ravi Brillat Savarin lui même ; bref de quoi réjouir le cœur des participants pendant une paire d'heures.

Les meilleures choses ont une fin et déjà nos fougueux destriers s'impatientent. Un nouveau départ lâche les chevaux de tout ce beau monde qui, cheveux au vent, gagne le village de Lussan. Une visite nous attend, celle des Céramiques de Lussan, mondialement célèbres pour ses pintades. Après une visite commentée et un passage à la boutique pour certains; véhicules et équipages prennent le départ de la dernière étape qui les amène jusqu'au village de Blauzac où à lieu le dernier rassemblement de la journée pour quelques photos et se donner rendez vous pour notre prochaine sortie.

mercredi 2 avril 2008

Ronde des Thermes
2 mars 2008

8H30, ciel bleu et beau soleil en ce matin, un peu frisquet tout de même, du dimanche 2 mars 2008.





Une vingtaine de voitures anciennes et leurs équipages ont fait le déplacement pour se retrouver dans le parc de la mairie de La Calmette ou un copieux petit déjeuner nous est offert : cela devient une – excellente – tradition !


Seuls Daniel et Vonny et leur chienne Muscade, courageux équipage de la Triumph TR4, ont décapoté : il faut savoir, comme le dit si bien Galabru dans "Bienvenue chez les ch'tis", qu'ils ont longtemps vécu dans le "Nôôôrrrd"!

Distribution des plaques et road books et départ à 9H00 en direction d'Alès au Parc de la Tour Vielle où nous attendaient Christian et une amie, organisateurs de cette balade.

Deux petits déjeuners et deux road books pour le prix d'un ! : en effet, petit problème de coordination entre Christian et Philippe, un deuxième petit déjeuner nous attend et un deuxième road book, plus étoffé et en couleur, nous est distribué. Cela vaut mieux que le contraire et abondance de biens ne nuit pas !

Départ vers 10H30 pour Saint Christol les Alès ou nous nous arrêtons pour une visite du Musée du Scribe.



Le musée est situé au cœur de ce vieux village aux ruelles étroites, dans une partie des anciennes dépendances du château central, construit au XVII ème siècle en pierres de pays.
Salles voûtées plein cintre, chaleur de la pierre, un écrin idéal pour une collection complète sur l'écriture :
- les supports d'écritures à travers les âges (tablettes d'argile, papyrus, parchemin, papier chiffon, papier de bois,…),
- une collection impressionnante d'encriers, écritoires et instruments d'écriture (calames, plumes d'oie, plumes métalliques, porte-plume,.),
- une salle de classe des années 1920, ou l'odeur de l'encre et de la craie nous a tous rendus très nostalgiques (comme toujours, on ne retient du passé que les bons moments…).
Pour clôturer cette visite très enrichissante, on pouvait s'installer dans un pupitre d'époque, avec banc intégré, pour écrire ses impressions au porte-plume et à l'encre violette sur un cahier à interlignes.


Parmi ceux qui s'y sont essayé, certains en sont tombés … sur les fesses : une certaine Marie-Claire, oubliant que ces pupitres étaient dimensionnés pour des jambes d'enfants et non pour celles d'Adriana Karembeu, s'est retrouvé les 4 fers en l'air. Reprenant ses esprits et une position plus convenable, elle a relaté son aventure sur le cahier en question, d'une écriture de calligraphe, soignant les pleins et les déliés.
Un certain Gilles arrivant peu après a voulu, tout en lisant la mise en garde, s'installer à son tour : comme à nos âges on lit lentement, il est tombé lui aussi avant d'arriver à la fin de la phrase !…

Départ vers 11h30 pour rejoindre, via Anduze, le petit village de Luziers qui abrite "la Ginguette de … Luziers", restaurant prévu pour le déjeuner.
Comme toujours dans nos balades, repas savoureux et copieux, dans un cadre agréable.

Vers 14h00, départ pour la balade de l'après-midi.
Une belle petite route escarpée nous mène au Col d'Uglas, 539 m tout de même, où nous faisons une halte de 30 minutes pour faire souffler les plus vieilles d'entre nous (les voitures, bien sûr) et admirer le panorama cévenol.


Nous reprenons la route pour rejoindre Les Fumades, à l'est d'Alès, via St Paul Lacoste, La Baume, La Tour, St Alban, Mazac et Le Saut du Loup.



Visite de la station thermale de Fumades-les-Bains, spécialisée en ORL et dermatologie et dont les eaux sont connues depuis l'époque gallo-romaine.
La station n'a pas encore réouvert mais le directeur est là, un dimanche vers 16H00, pour nous accueillir : chapeau !
Dés l'entrée, on remarque une très forte odeur d'hydrogène sulfuré, H2S pour les chimistes, œuf pourri pour ceux, mais il n'y en a pas parmi nous, qui ne surveillent pas bien les dates de péremption dans leur frigo : ce n'est pas parce qu'on roule dans de vieilles voitures qu'on a de vieux oeufs dans nos frigos !

Le fort pouvoir désinfectant du soufre est connu de longue date : les romains auraient envoyé aux Fumades leurs chevaux atteints de maladie de peau et on dit que Jules-César aurait été le premier curiste à y soigner sa gale !
Un remède de cheval, on vous dit !
Pour se diversifier, la station a aussi ouvert un espace bien-être, forme et beauté.
De gros travaux sont prévus pour mieux séparer l'espace "Soins ORL et Dermatologie" de l'espace"Remise en Forme".

Nous reprenons la route, emportant avec nous cette odeur singulière : seul l'équipage de la TR4, toujours décapoté, aura tout évacué et ne sentira plus que le thym de la garrigue à la fin de la balade !

Le parcourt nous mène ensuite, via Navacelles, Brouzet-lès-Alès, St-Just et St-Hippolyte-de-Caton, au très pittoresque et très pentu village médiéval de Vézénobres, que les plus sportifs visiteront à pied.

C'est là que nous nous quittons, enchantés de cette journée enrichissante et conviviale : merci encore à Christian.

Rendez-vous le 13 avril à La Calmette pour la 5ème Balade de Printemps.