RANDONNÉE HISTORIQUE "AUVERGNE" 2014
vendredi 22 août au mardi
26 août 2014
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Les secrétaires ! |
Pour NAR, ce fut une première.
Pour la première fois, une sortie était organisée en août, mois traditionnellement dévolu aux vacances où nous évitons généralement d'aller promener nos anciennes. La durée de cinq jours était également une première. Disons-le tout de suite, ce fut une belle réussite .
Geneviève et Joëlle ont été les secrétaires de cette belle randonnée et ont ramené forces notes pour proposer ce compte-rendu , témoin fidèle de nos aventures auvergnates.
Merci à toutes les deux.
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Saint-Nectaire |
19
équipages sont au rendez vous dès 7h30, au parking de la Tour Vielle d'Alès
pour un départ à 7h45.
Remise
des carnets de route, des plaques, et directives de Jean Louis pour cette
« première sortie de 5 jours ».
Pour éviter un convoi, 4 groupes sont
constitués pour une question de sécurité.
Premier
stress pour Gérard, qui a pris le départ de Montfrin avec sa Visa qui ne cesse
de « brouter ». A Ales, petit diagnostic de « pro » :
(overdose de wynn's). C'est le bon verdict, encore quelques « brout brout » sur
une cinquantaine de kms......et la visa avait digéré le wynn's.
Nous
prenons connaissance du carnet de route. En première page, nous lisons les
quelques mots du Président Jean Claude, et de l'organisateur Jean Louis.
En
2ème page, les contacts utiles, et ils le furent tout au long de la
sortie.
En
3ème page, le nom et prénom de chaque participant, le type du véhicule, l'année, et le numéro de
chambre : bien vu ! Et la suite du carnet de route, nous allons la
découvrir au fur et mesure.
Le
départ donné, nous prenons la direction Langogne. Nous traversons différents villages, et
prenons la route des Cévennes, pour découvrir de superbes paysages, agrémentés
de tapis de bruyères en fleurs.
Première
pause à Langogne. Un café et une petite
collation nous attendaient, préparés par Marie Claude, que nous avons tous
appréciés. Merci.
Deux
journalistes de Midi Libre étaient présents pour rédiger un article sur Nîmes
Auto Rétro, des questions ont été posées aux propriétaires de certains
véhicules et une photo de groupe a été prise devant nos anciennes
voitures.
Nous
prenons la route «de la lentille verte » direction Le Puy en Velay.
La municipalité du Puy a mis à
disposition de NAR des places réservées
sur le parking « Michelet ».
Les
voitures bien rangées, les équipages sortent les tables, les chaises et
glacières et prennent place sous les tilleuls de la place pour se restaurer.
Temps libre : visite de la Cathédrale
Notre Dame de l'Annonciation du XI et XII siècles, classée au Patrimoine
mondial de l'humanité par l'Unesco, et point de départ bien connu du pèlerinage
de Saint-Jacques de Compostelle.
Après
avoir monté pas moins de 134 marches, encore un effort pour arriver à la Statue
Notre Dame. Celle-ci mesure 16mètres et située à 757 m d'altitude.
Dans
la vieille ville, deux dentellières présentent sur leur pas de porte leur
savoir faire, en confectionnant de la dentelle aux fuseaux.
Il
est temps de regagner les voitures.
Direction Saint Nectaire, en passant par la Chaise Dieu «sans s'asseoir » comme précisé dans le cahier de route.
Vers
17h, les groupes arrivent à Saint
Nectaire, toujours sous le soleil, à l'hôtel « Logis de la Paix » où
nous sommes accueillis par MARTIN, qui
nous souhaite la bienvenue et nous remet les clés des chambres.
Temps
libre jusqu'à 19h30, avant de nous
retrouver pour un 1er apéritif , bien mérité après cette belle et longue
journée.
Martin
nous ouvre les portes du restaurant, où comme de coutume chacun cherche à se
placer par affinité ; mais là, grande surprise, Martin en a décidé
autrement, il a modifier les
habitudes, en nous plaçant au
hasard et en séparant les couples. Le dîner fut excellent et avons pu
apprécier la tourte auvergnate.
2ème jour : départ 9h30 pour le
Lac Pavin
La Peugeot Coach 201D de 1936 est arrivée à
bon port à Saint Nectaire. mais Paul souffre de l'épaule, car il n'existait pas
à l'époque de direction assistée.
5 minutes après le départ, Tonton met son
clignotant et se gare. Mauvaise nouvelle : la Citroën Traction 11B ne va
pas continuer le circuit, car un cardan a lâché.
Tonton
sera bien épaulé, et soutenu, et ainsi pourra continuer le circuit. Là aussi
Tonton et Ginette continuerons la route dans d'autres véhicules, et la traction
sera remorquée au garage de Saint Nectaire.
Nous
arrivons au Lac Pavin situé à 1197m d'altitude, qui s'étend sur une superficie
de 44ha. Il est l'un des plus beaux lacs
d'Auvergne avec une profondeur de 92 mètres.
Ce lac s'est formé dans le cratère d'un
ancien volcan (maar) provenant de l'éruption du Puy Montchal.
Ensuite,
nous traversons le Mont Dore, pour un pique nique sur le site « des Écuries de la Dordogne ».
Celui ci est très bien aménagé, nous en
profitons pour déguster la cartagène de « Tonton » et les sandwichs
préparés par le personnel de l'hôtel,
et quelques volontaires. Merci à tous.
Il
commence à faire frais, nous reprenons les voitures pour se diriger vers le Puy
de Sancy.
Depuis la station de ski, Jean Louis nous
indique au loin la source de la Dordogne.
Pas de chance, 10 minutes plus tard, le
brouillard arrivait et la pluie tombait. Plus rien n'était visible, nous
retournons au Mont Dore, pour une visite libre. Là aussi un parking est réservé
au club pour exposer les voitures.
Retour
sur Saint Nectaire, où nous retrouvons le soleil, ce qui permettra à certains de visiter l’église Romane datant du 12ème
siècle, les fontaines pétrifiantes (un
art calcaire stupéfiant, visite incontournable dans un univers d'eau et de
pierre), les grottes de Cornadore,
visite au casino, etc...voire même faire une partie de pétanque.....
Avant
l'apéritif, Martin a prévu de nous faire déguster les produits d'Auvergne, fromage, jambon,
saucisson mais aussi l'occasion de passer commande et de ramener des produits
du terroir.
Apéritif
et dîner. Les couples et amis sont toujours séparés. Au menu, une soupe à la
tomate, du canard confit et un dessert.
Après le café , Martin faisait découvrir ses petits alcools
« maison ».
3ème JOUR : départ 9h15, nous rejoignons la place Est du Lac Chambon qui a
une profondeur de 6 mètres.
Prenons la direction du
château de Murol, typique de l'époque médiévale, perché sur son éperon
rocheux. Ce château est aujourd'hui la propriété de la commune, et il peut se
visiter.
Vers
11h nous repartons en direction du lac d'Aydat, pour la pause déjeuner.
Certains feront le tour du lac en suivant le circuit de 5.5 kms.
Le lac d'Aydat est le plus grand lac naturel d'Auvergne
situé à 837m d'altitude, 65 ha avec une
profondeur de 15 mètres. C 'est un lac de barrage formé par la coulée de
lave issue des Puys de la Vache et de Lassolas. Cette coulée du nom de
« Cheire » date de plus de 8 500 ans.
Plateau de Gergovie (à 10 km
au sud de Clermond Ferrand)
« Vu de là-haut, l’Auvergne
est d’une beauté incomparable avec tous ces volcans alignés comme une caravane
de dromadaires » écrit Jean ANGLADE : le Pagnol Auvergnat !!!!
Ce plateau de basalte à 736m
d’altitude offre une très belle étendue à 180° sur la plaine de la Limagne que
ferment à l’horizon les Monts du Forez et ceux du Livradois.
Haut lieu de la Guerre des Gaules.
Les phénomènes
volcaniques ayant formé un belvédère remarquable, Vercingétorix bénéficiait d’une
vue plongeante sur le Camp de César.
Ainsi, en 52 av JC,
au cours de la fameuse bataille de Gergovie, les forces gauloises réussirent à
repousser victorieusement les assauts des légions romaines.
Aujourd’hui cet
endroit est couronné d’un monument commémoratif érigé par Napoléon III en
l’honneur de Vercingétorix
Nous avons visité
la Maison de Gergovie, un centre d’informations dédié à la géologie, à
l’archéologie et à l’histoire du plateau.
Puis retour sur St
Nectaire à travers de jolis paysages façonnés, fragmentés, brisés au cours de
l’histoire géologique. L’émerveillement est au détour de chaque chemin :
bocages, forêts de bouleaux, de sapins, étangs.
JOUR 4 : LUNDI 25
août : THIERS
Départ matinal avec le soleil à
la découverte de THIERS à 60 km.
Xavier BURGUION Directeur de
l’Office de Tourisme nous a réservé la Place de l’Hôtel de Ville pour
l’exposition de nos belles anciennes pendant la visite guidée de la ville.
THIERS 12 000 habitants dans
le département du Puy de Dôme, est étagé sur les flancs du ravin où coule la
Durolle. Ce dénivelé important fournissait la force hydro motrice nécessaire à
la papeterie et à l’émouture des couteaux. Ses chutes successives actionnaient
de nombreuses coutelleries. On ne comptait pas moins de 140 chutes sur 3 km de
parcours. Ce sont les eaux de la
Durolle qui ont fait la fortune de Thiers.
Xavier nous emmène à la Terrasse
du Rempart qui offre un magnifique panorama sur la Limagne, les monts Dore et
les monts Dômes.
A Thiers, les industries du
papier (cartes à jouer) et du couteau y sont pratiquées depuis le XVè siècle,
et si la première a presque disparu, la seconde maintient le renom de la cité.
L’essor de cette industrie se
poursuit de nos jours, mais le travail du coutelier s’est modernisé et l’on ne
voit plus, comme le représentait une image populaire, l’émouleur allongé à plat
ventre sur sa meule, son chien couché sur les jambes pour lui tenir chaud.
Les progrès de la technique et
l’électricité ont donné naissance à de puissantes usines. Cependant Thiers
possède encore 300 fabricants ou artisans.
Outre la coutellerie
traditionnelle, la fabrication s’étend aux instruments de chirurgie, articles
en matière plastique, couverts, articles de cuisine, et plats en acier inoxydable,
au décolletage et aux pièces détachées pour automobiles.
Ville du métal, Thiers offre une
place de choix à la sculpture métallique contemporaine.
SAINT ELOY qui fut ministre de
Dagobert est le patron des métalliers, des couteliers, des orfèvres.
Tout en bavardant, Xavier nous
emmène dans la vieille ville aux rues étroites, tortueuses bordées de
logis à pans de bois : la Maison du Pirou (et non pas du Birlou !!!)
la Rue du Pirou avec la maison aux 7 poutres décorées des 7 péchés capitaux.
Etc…
Ainsi, nous arrivons à la Maison
des Couteliers : on y voit évoluer des artisans au cours des différentes
phases de la fabrication d’un couteau «à la façon de Thiers» : forge,
trempe, émouture, façonnage, montage de
manches, sculpture, gravure et polissage.
Le Musée de la Coutellerie
retrace l’histoire des métiers de la coutellerie thiernoise et présente divers
exemples de la production du XVè siècle à nos jours : étonnants couteaux
fermants à usages multiples, prestigieux couteaux de table au manche en corne,
en ivoire, en nacre ; ciseaux, rasoirs…..
La visite de la ville avec Xavier
s’achève sur la Place Chastel.
Nous avons particulièrement apprécié ses
explications et sa passion pour la région.
Pour ce moment des plus agréables, Marie-Claude et Dominique le remercient
chaleureusement en lui offrant une corbeille de produits provençaux. Xavier est
ému de ce geste attentionné.
Devant la Mairie trône une
fontaine de 5 m surmontée d’un automate-forgeron de 2 m de haut qui apparait
toutes les heures et les égrène avec son marteau. Ce forgeron, symbole de
Thiers, évoque l’industrie fondamentale de la ville : le travail du métal.
La création de ce jacquemart,
œuvre de MICHELL et HARTMANN est une attraction touristique. On peut le voir et
entendre ses sonorités exceptionnelles sur :
La VALLÉE DES ROUETS (Moulins à aiguiser) pour
les uns ou ASSEMBLAGE D’UN COUTEAU pour
les autres.
Pendant que 7 d’entre nous sont
partis dans un atelier pour assembler un couteau, le reste du groupe se dirige
à 3 km de Thiers le long de la Vallée de la Durolle sur les traces des
émouleurs : ces artisans travaillaient allongés sur une planche au-dessus
de leur meule. Cette posture leur procurait davantage de force pour donner du
tranchant à la lame.
Extrait du livre de
Jean ANGLADE « les Ventres Jaunes » (à cause du grès des meules
projeté sur eux) :
1884 : L’hiver
fut aussi froid que la belle saison avait été torride. La rivière se trouva
prise par les glaces. Tous les matins, les ouvriers allaient les marteler pour
dégager les roues à aube.
Dans les rouets, on
allumait des poêles qui produisaient un peu de chaleur et … beaucoup de fumée.
Heureusement,
chaque Ventre Jaune a sa bouillotte particulière. Il s’agit d’un chien sans
race, résultat de trente-six mille croisements et dressé à ce manège : dès
que le maître est allongé, hop ! La bête fait un saut et se couche sur ses
mollets. Sa longue fourrure tiède et crasseuse le protège de l’engourdissement.
Un chien, c’est
plus aimable qu’un poêle, ça ne fume pas, ça mange, ça dort, ça te connaît, ça
pleure quand tu le quittes, ça rit à ton retour. Il s’est tellement frotté à
toi, à ta planche, à ta meule que lui aussi a le ventre jaune. Tu peux lui
confier tes ennuis, il ne répète rien.
Un chien d’émouleur,
c’est comme un petit frère.
Son seul
inconvénient est d’ordre fiscal. Car la Mairie prélève un impôt, c’est le garde
champêtre qui le collecte.
Chaque fois la
discussion est la même :
-
Combien
qu’on te doit ?
-
Catégorie
« chien d’agrément » : dix francs.
-
Chien
d’agrément ? Tu te fous de nous.
-
J’ai trois
tarifs : Chien de garde : trente sous ; Chien de chasse :
quarante sous ; Chien d’agrément : dix francs. Les vôtres ne chassent
pas, ils ne gardent rien, ils vous chauffent les fesses. Les fesses au
chaud : c’est de l’agrément : dix francs.
-
C’est un
chien de travail !
-
Le travail
n’est pas prévu pour les chiens. Dix francs : c’est la loi !
-
La
loi ! La loi ! mais la loi est têtue comme un âne rouge. On se
demande quelle raison est la vôtre de taxer ainsi ces bêtes qui font comme qui
dirait partie de la famille.
-
Pourquoi
pas un impôt sur la femme, sur les enfants, sur la belle-mère ? Voilà une
idée que tu transmettras de ma part à la Mairie !...............
Les ateliers ou
rouets ont été progressivement désertés à partir des années 1930.
Aujourd’hui, le
site offre l’image d’une nature sauvage marquée par la patience et la ténacité
des générations de couteliers.
En entrant dans le
dernier rouet en activité jusqu’en 1976 « Chez Lyonnet », nous avons
pu voir tourner la roue, entendre claquer les courroies, les poulies.
Les femmes au 1er
étage polissaient les lames, elles aussi, à plat ventre sur des planches.
Enceintes, elles
travaillaient jusqu’à 6 ou 7 mois de
grossesse, d’où beaucoup de prématurés et de bébés appelés « plat »
car ils naissaient le visage complètement aplati.
La visite de ces
anciens rouets de la Vallée de la
Durolle fut pour nous une découverte pleine d’émotion et révélatrice d’une
époque révolue.
Pendant ce temps,
nos apprentis-couteliers ont assemblé leur propre « couteau fermant :
le THIERS » avec lame d’acier inox 18.8 et manche en olivier.
Nos couteliers d’un
jour ont été pris en charge durant 1h30 par des animateurs pour les opérations
de montage, assemblage, polissage.
Un gravage
personnalisé parachèvera l’œuvre de chacun ….. Qui en tire une fierté évidente
auprès du groupe ébahi … ÉVIDEMMENT !!!!!!!!
C’est dans la joie
et la gaîté que le retour s’effectue sur St Nectaire.
A l’hôtel de la
Paix, nous passons une dernière soirée conviviale.
Nous remercions
l’hôtelier Martin et son équipe pour son accueil si chaleureux.
Jean-Louis,
intarissable, clôture la soirée en un chapelet de congratulations aux uns et
aux autres …… tandis que le Secrétaire Gilles, ainsi que Paul Président d’honneur essaient de reprendre la
parole pour remercier les organisateurs …notamment…. Jean-Louis !!! et
Dominique.
Merci aussi à
Gilles et Marie-Claude.
JOUR 5 : MARDI 26
août : Retour avec halte à Châteauneuf-de Randon
330 km à parcourir : tel est
le programme de la journée pour rejoindre nos pénates. Si une certaine morosité
habite chacun de nous en cette fin de séjour, une météo exécrable nous aide à
quitter les lieux dès 8 heures.
Tous les essuie-glaces sont en
action sauf un petit problème sur la traction de Francis, bien vite résolu avec
du ruban adhésif orange. (Merci Benoît)
Direction le Sud en passant par
Issoire, Brioude, Vieille Brioude, Langeac, Saugues, Grandrieu et enfin arrêt à
Chateauneuf-de-Randon.
Ouf, cette halte-restaurant
lozérienne est la bienvenue. C’est à l’Hôtel de la Poste, renommé par son cadre
et sa cuisine, que notre Président et Myriam doivent nous rejoindre. Nous
apprenons qu’ils roulent avec Gilles et Martine dans l’Excalibur. Francis Pou les accompagne également.
Nous nous dégourdissons les
jambes autour du monument dressé à la mémoire de Du Guesclin mort ici le
14.07.1380
La légende veut qu’au retour
d’une bataille, il se soit désaltéré à la Fontaine de la Clauze. La chaleur et
la rudesse du combat associées à une eau trop froide aurait provoqué une
congestion.
Il est 13 h et les estomacs
crient famine ; nous apprenons que
les autorités de NAR sont sérieusement retardées, alors, sans eux, nous
attaquons le repas. Enfin à 13h30 ils arrivent avec une gêne non dissimulée …
comme des enfants venant de faire une bêtise.
Je vous le donne en 1000 … ils
ont eu …tenez-vous bien :
UNE VULGAIRE
PANNE …D’ESSENCE. Yves fut la cible de moult plaisanteries
En fin de repas, notre Président
remet à tous les pilotes et co-pilotes un certificat de bonne humeur et de
participation active.
15h : le convoi s’ébranle
pour attaquer les 70 kms à parcourir
pour atteindre Florac, via Mende : lieu de dislocation du groupe.
Mais …STUPEUR…à une encablure de
Florac sur les routes sinueuse des Cévennes, la roue avant gauche de la Triumph
de François et Isabelle se fait la malle !!! Heurte la falaise, rebondit,
ricoche et finit sa course dans le ravin à droite…..
Ayant pu arrêter son véhicule
sans trop d’encombre, François, stoïque, avec la solidarité des copains arrive
à refixer la roue de …l’infortune. Émotion assurée, mais sans conséquence
fâcheuse heureusement.
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(Montage Benoit) |
De ce fait, la traditionnelle
photo de fin de balade n’a pu être réalisée, mais chacun d’entre nous gardera
de superbes images en tête et de merveilleux souvenirs de ces 5 jours passés
ensemble en Auvergne.
Encore MERCI aux organisateurs.