C’était certain, la météo l’avait dit, il ne pleuvrait pas vraiment le matin et il ferait même un peu meilleur l’après midi. Pourtant de gros nuages noirs narguaient les 18 équipages courageux qui se retrouvèrent dans le jardin de
Briefing autour du sympathique pot d’accueil offert par la municipalité de GARONS, inquiétudes vite dissipées quant à l’absence du couple TRIBUT, déjà aux prises avec les caprices du carbu de leur « 4 pattes » dans la montée de Garons, et la caravane s’élança vers l’est où le soleil qui perçait sous les nuages redonnait du courage aux équipages .Malheureusement, notre Président Paul CLEMENT, qui avait tenu à être présent au départ de cette balade, n’a pu y participer mais, c’est sûr, sa 201 sera bientôt opérationnelle.
Daimler du Chef en tête, la caravane disciplinée franchit le Rhône et atteignit bientôt Noves pour une petite pause ensoleillée sous les platanes. Même les toilettes étaient prévues, foi de road book…, mais pas plus d’un quart d’heure, respect de l’horaire oblige ! Et les vénérables mécaniques repartirent sur les belles routes de cette Provence profonde : Citroën DS 21 talonnée par son aînée la prestigieuse 15-6 , cabriolets Triumph MG A et Midget, Lancia Béta, Peugeot 404, sans oublier les berlines plus sages, Peugeot 403, Citroën 11BL, mais aussi les deux populaires 4cv trottinant sagement l’une derrière l’autre, les deux mythiques «dedeuches », la petite Panhard « Louis XV » en aluminium et la seule « avant guerre » de la troupe, la robuste Primaquatre , l’ « anti traction » de Louis Renault.
Un petit échantillon des participants
Le déjeuner était annoncé à SAULT, mais il fallait le gagner et réussir à franchir le col de N. D. des Abeilles, à
Il n’y avait que la rue à traverser pour aller visiter, après le café et avant de regagner les voitures, l’atelier du Maître nougatier André BOYER, bien connu pour avoir fabriqué la plus longue barre de nougat du monde (13,80m). Bien que sortant de table, chacun écouta avec gourmandise les explications de la charmante hôtesse de
Lestées d’autant, les belles mécaniques reposées et refroidies entamèrent le parcours de l’après midi, non sans regretter la visite annulée de
Mais les nuages avaient à nouveau envahi le ciel et quelques gouttes commençaient à tomber, les belles anciennes reprirent la direction de l’ouest où, cette fois, le soleil semblait avoir émigré, juste le temps de dégripper, pour certaines, les essuie glaces engourdis. La caravane prit la route d’APT pour longer ensuite le flanc nord du LUBERON, avec, à sa droite, des vues sur Roussillon, Gordes et autres sites si prisés de la bonne société parisienne…
Un petit regroupement à COUSTELLET où une déviation imprévue contraignit les anciennes à emprunter un
Itinéraire de remplacement et tout le monde se retrouva sur le site de
L’heure de la dispersion était arrivée, mais aussi celle des dernières photos, n’est ce pas Philippe Tribut qui voulut absolument agrémenter la photo de la chapelle romane de la présence de sa 4CV !
Bravo, Philippe GEY, encore un sans faute, mais au prix d’un travail considérable auquel nous rendons hommage, même si, comme te le fait dire ta modestie, c’est un plaisir pour toi ! Nous attendons avec impatience la prochaine édition !
Jean et Nicole Lasserre