L'idée était dans l'air, et si pour diverses raisons, elle n'a pu se concrétiser l'année suivante, elle fit son chemin et à la fin de l'année 2008, l'ami Michel (La Pipe de Montluçon) a accéléré le mouvement. Il avait trouvé le lieu idéal et l'hébergement. C'est ainsi que l'aventure a démarré.
Rencontre du 3ème Type !
Le 1er mai, nos vingt équipages nîmois sont parés à l'heure dite (même le Président était à l'heure)! devant le stade des Costières pour le départ de cette première Croisade. Enfin quand je dis vingt, c'est plutôt dix neuf ! le vingtième étant resté dormir plus longtemps pour nous rattraper ensuite. Il est vrai qu'une Mini bien réglée, ça crache le feu .... tout au moins sur une partie du trajet ! Une Peugeot fait également des siennes et mademoiselle "301" a ses vapeurs qui obligent à de fréquents arrêts pour refroidir la canalisation d'arrivée d'essence surchauffée.
Cela permet d'admirer le paysage en toute quiétude et met un peu de piment au voyage qui sans cela aurait pu sembler monotone !Arrêt casse croute à La cavalerie
Bref, vers dix huit heures, nos héros fatigués arrivent à Figeac où le Club de Montluçon nous attend depuis une bonne heure. Il est vrai que pour nous çà montait ! (du Sud au Nord).
Que dire de l'installation ? Michel a trouvé une institution privée qui valorise et rentabilise son patrimoine. Lorsque les élèves sont en vacances, ils libèrent les chambres qui peuvent ainsi être louées à des groupes de passage. Le restaurant fonctionne également. En dépit des dates (weekend du 1er mai), le personnel de l'établissement, dont le directeur, sont présents à nos côtés pendant toute la durée de notre séjour.
Une fois tout le monde installé, nous nous retrouvons tous autour d'un apéritif offert par le club "Auto Moto Rétro Figeac" en Présence d'André son président accompagné de quelques membres. Souhaits de bienvenue, et échanges de cadeaux précèdent l'apéritif et le repas. La nuit venue, quelques irréductibles arpentent le foirail où la foire s'est installée et se dépensent
sans compter au tir ou dans les autos tamponneuses !
Le lendemain matin, un bon petit déjeuner remet tout le monde d'aplomb pour une matinée libre qui permet de visiter le marché de Figeac et les merveilles de la ville.
Après le déjeuner, les deux clubs démarrent ensemble pour notre balade "sur les chemins de Compostelle" imaginée et mise en musique par Michel. Voila donc nos quarante équipages lancés à la découverte du Lot, guidés par les motards du club de Figeac qui nous font franchir carrefours et difficultés diverses avec l'aisance des vieux routiers. Nous découvrons ainsi de magnifiques villages et paysages. Citons notamment Marcillac sur Célé, Cajarc, St Pierre de Toirac au bord du Lot, Faycelles et Capdenac le Haut.Le road book détaillé est accompagné de questions diverses afin d'établir un classement. Celui ci est révélé aux participants au cours du repas le soir même. Il permet de sacrer Denise "Grand Maitre et gardienne du Graal" jusqu'à la prochaine Croisade en 2011.
Après une telle journée, chacun regagne ses quartiers pour une nuit réparatrice avant le trajet du lendemain. Sage précaution ....
A neuf heures le lendemain matin, les équipages au complet sont "sur le pont" pour saluer nos hôtes et les membres du club ami. Les véhicules nîmois piaffent au départ : enfin pour être exact, ils ne piaffent pas tous ! pour tout dire, la Mini si véloce vendredi, tousse un peu... beaucoup !!!
Pour la 301, pas de changement notable et ses arrêts "vapeurs" continuent d'agrémenter le parcours au gré de sa fantaisie.
Nous décidons finalement d'éviter que nos voitures soient des chicanes mobiles dans la circulation et une seule voiture reste en accompagnement des éclopés. Le reste du groupe se dirige vers Decazeville pour nous attendre.
A l'arrivée, les problèmes de la Mini sont partiellement résolus; du coup, elle rejoint le groupe des "véloces" qui se dirige vers Séverac le Château (où nous n'avons pas trouvé le Trésor des Templiers). Tout ce joli monde attend avec une infinie patience l'arrivée de mademoiselle 301 et de son accompagnatrice.
Hubert va une fois de plus faire la preuve de ses connaissances techniques en trouvant la méthode pour ramener la récalcitrante dans les meilleures conditions.
Après déjeuner, il est décidé que Hubert et sa 404, ainsi que notre président et sa 201 (la solidarité Peugeot) accompagnent Alain par la route directe, tandis que le reste du groupe regagne Nîmes par l'itinéraire prévu. (St Énimie, Florac, St Jean du Gard)...
C'est donc avec un certain retard sur le programme que nous arrivons à Nîmes, un peu fatigués certes, mais tous prêts à repartir pour la deuxième croisade.
Il reste de cette aventure les souvenirs d'une très belle région et surtout des gens que nous avons rencontrés . Qu'ils soient de Figeac ou de Montluçon, tous sont animés du même plaisir à faire partager la passion de la voiture ancienne.
Un grand merci à François Demptos et à toute son équipe pour leurs bons soins; merci également à André et aux membres du club"Auto Moto Rétro Figeac" pour leur accueil et leur remarquable accompagnement. Merci enfin à Michel, principal artisan, sa modestie dut-elle en souffrir, de l'éclatante réussite de cette première croisade.
En guise de conclusion, les derniers mots lui reviennent :"Acta fabula est"
la pièce est jouéeLes costumes étaient très personnels,
les décors du pays de Figeac,les éclairages étaient parfaits,
la mise en scène collective,et la réalisation, d'un fainéant qui souhaite garder l'anonymat (c'est raté -NDLR)
Beaucoup d'erreurs de ma part:
pas assez de temps pour chacun;des arrêts trop courts,
des parlottes trop longues,aucun remerciements à tous ceux qui m'ont fait confiance,
mon auto en tête fumait beaucoup.Et j'en oublie...
Quel soulagement pour tous ceux qui nous ont vu repartir ...
Et réciproquement !Votre satisfaction est la meilleure des récompenses pour les organisateurs
Vous seuls déciderez d'une deuxième croisade."A cœur vaillant, rien d'impossible".
(Devise de Jacques Cœur)Les motards de Figeac nous ont fait franchir les Causses
avec la dextérité des Cow-boys conduisant leur troupeau à travers les montagnes rocheuses.Nous réfléchissons déjà à l'occasion de les retrouver.
Et comme on dit par chez nous , avé l'assent :
"à la r'voyure"