Au
même titre que la route 66 aux États-Unis ; en reliant Paris à Menton et en amenant des
milliers de français en vacances vers le Sud, la nationale 7 a acquis en France
une dimension toute aussi mythique.
Comme le chantait Charles TRENET en 1955 :
"
Nationale 7 - Route des vacances - Qui traverse la Bourgogne et la Provence
- Qui fait d'Paris un p'tit faubourg
d'Valence - Et la banlieue d'Saint-Paul de Vence "
Le samedi matin, dès 08h30, les participants se retrouvaient sur le parking de la salle des fêtes de POULX pour un petit déjeuner offert par la municipalité.
Alertés par l'affichage municipal et les réseaux sociaux, nombre de possesseurs d'anciennes étaient présents , ce qui permit d'offrir aux habitants une belle exposition d'anciennes !
Après avoir remercié nos hôtes, nous nous sommes dirigés vers Piolenc, au bord de
la N7, où depuis quelques années, une association
a décidé de maintenir le patrimoine et d'entretenir la mémoire de cette route
en faisant vivre un petit musée "mémoire de la Nationale 7" que nous
avons visité.
Cette très sympathique équipe nous a fort bien reçu et nous souhaitons ardemment que leur projet d'extension se réalise très vite afin de leur permettre d'exposer tout ce qui pour l’instant est éparpillé à droite et à gauche faute de place.
Après un déjeuner pris sur la terrasse du Manoir de Mornas, nous
avons ensuite poursuivi notre route vers Montélimar sur cette même Nationale 7 pour y visiter,
comme il se doit, … un musée et une
fabrique consacrée au Nougat ! La maison ARNAUD-SOUBEYRAN (au bord de la N7).
Nous avons profité de cette halte pour exposer les anciennes Renault présentes à la concession pour agrémenter sa journée "Portes ouvertes".
Après une
nuit passée à Montélimar, c'est au cœur de la
Drôme Provençale que nous avons visité au sein du domaine de l'abbaye d'Aiguebelle,
un musée consacré à la mémoire agricole.
Encore une remarquable équipe de bénévoles, qui au prix d'un travail patient et minutieux, réalise le maintien en état et la sauvegarde d'un très riche patrimoine.
Si vos pas vous dirigent vers l'abbaye d'Aiguebelle, ne manquez surtout pas de visiter ce lieu très riche en émotions.
C'est ensuite au titre du patrimoine "culinaire" que nous avons en visité à Roussas, "les délices
au miel", une Miellerie familiale de grande qualité qui commercialise des
produits tout à fait originaux qui satisfont les plus exigeants.
A quelques pas de là, nous avons également visité la distillerie artisanale d'Eyguebelle qui, depuis 1880, en reprenant les recettes des moines de l'abbaye éponyme, fabrique notamment d'excellents sirops..... Mais pas que !
D'aiguebelle à Eyguebelle.
Le Nom original d'Aiguebelle est celui du domaine où se trouve l'abbaye. Au sein de cette abbaye, les moines cisterciens ont su inventer, affiner et perpétuer différentes recettes originelles de liqueurs complexes de plantes et de fruits. Ainsi en est-il pour la recette de “l’Élixir de Vie” élaborée en 1239, par Benedictus de Nuraies à l’abbatiale de Villeneuve de Berg. Ainsi également pour les recettes des liqueurs Coiron et Raphaëlle d'EYGUEBELLE.
Ce patrimoine, issu des secrets, recettes et méthodes ancestrales mises au point par les moines cisterciens de l’abbaye d’Aiguebelle, a été protégé et transmis de génération en génération.
En 1996, la distillerie connaissant un succès moyen mais ...envahissant, les moines cisterciens, soucieux de préserver la sérénité qui sied à leur mode de vie ont séparé cette activité du domaine de l'Abbaye. Le nouveau domaine, pour marquer la parenté de cet héritage pris donc le nom d'Eyguebelle.