Merci à Édith d'avoir bien voulu une fois encore accomplir l’œuvre ingrate du Scribe et établir pour la postérité ce compte rendu exhaustif de cette Balade.
Prise de notes pour ne rien oublier
Samedi 1 juin :
Pour ce week-end « Entre mer
et montagne » organisé par Jean-Louis, le rassemblement de départ est
donné sur le parking de l’Intermarché de Sommières à 8H15.
Nous sommes 38 personnes
réparties dans 19 voitures à être présentes au rendez-vous.
Nous partons en direction de
Claret et traversons les petits villages de Campagne, Garrigues, Sauteyrargues,
Vacquières et Vabre, après une petite erreur d’aiguillage.
La pause technique a été écourtée
par le fait que les WC publics furent fermés mais elle a permis à certains
d’entre nous de découvrir l’atelier d’un souffleur de verre.
Cette pause donc, a été faite un peu plus loin en pleine
nature sur la route de Saint Bauzille de Putois.
Après avoir traversé de beaux
paysages entre notamment Saint Martin de Londres, Viols le fort, Argelliers et
Saint Pons de Mauchiens, nous arrivons à 12H45 à l’Abbaye de Valmagne, située
dans le village de Villeveyrac, pour une dégustation de vins avant le repas.
Un travail de gouteur très soigneux !
Tout d’abord, on nous présente un
blanc à 70% viogner, puis vient le tour du rosé (Cinsault et grenache) et pour
finir du rouge ; tous appartiennent à la cuvée de frère Nonenque. En 1575,
ce moine était le cellérier de l’Abbaye et veillait donc sur les vignes et le
vin produit sur place.
Nous allons ensuite nous diriger
à l’auberge éponyme pour le déjeuner très attendu. Après un repas original aux
assiettes champêtres, nous partons à 15h pour faire la visite guidée de ce site
moyenâgeux.
En effet, l’Abbaye fondée en 1139
est l’une des plus belles abbayes cisterciennes de France. Classée en 1947
comme monument historique, elle possède une surface au sol de 2 ha ainsi qu’une toiture de
18000 m² ; elle partage avec nous ses 900 ans d’histoire.
Avant de pénétrer au sein de
l’Eglise, nous nous arrêtons dans la cour centrale puis sous le narthex, lieu
profane où était donnée la messe pour les paysans. La guide nous fait remarquer
que les façades sont faites à base de calcaire coquillé.
Nous entrons ensuite dans
l’Eglise de style gothique, commencée en 1257 sur les fondations d’une église
romane, par la nef centrale. Auparavant, elles étaient au nombre de trois mais
deux d’entre elles ont été rebouchées. Cette fondation de 25m de haut et 83m de
long contient encore des foudres de vins, bien sûr vides de nos jours, mais
dont l’odeur reste imprégnée.
La guide nous explique qu’après
la révolution française en 1789, les 200 moines qui y avaient été accueillis,
ont été dans l’obligation de fuir l’abbaye. Ce bien national fut acheté par Mr
Granier, viticulteur qui y installa le fruit de sa récolte et transforma
l’Eglise en véritable chai.
En 1838, l’Abbaye est rachetée,
avec l’autorisation de l’évêché, par le compte de Turenne et demeure depuis
dans la descendance de cette famille qui veille à sa préservation. En
s’avançant, nous constatons qu’au-dessus des anciens fûts des moisissures
tapissent les murs, résultat de l’évaporation des vins et de la suie des feux
des révolutionnaires. Le projet de reblanchiment est en cours. Nous remarquons
aussi la présence de très peu de fenêtres, la plupart ont été rebouchées par
faute de moyens pour les remplacer. En levant la tête, nous découvrons les clés
de voute dont l’une est pratiquement intacte et possède une représentation en
couleur du couronnement de Marie par son fils Jésus.
Puis, nous descendons et sortons
dans le cloitre au charme florentin où l’on peut admirer une fontaine entourée
d’une végétation rafraichissante avec des bambous et de la vigne ainsi que de belles
galeries. Nous apercevons la salle de lecture, la sacristie, la salle capitulaire (salle des chapitres) et
pénétrons dans le parloir, lieu de réunion.
A coté, une galerie contenant une
belle cheminée est mise à disposition pour des mariages, séminaires, diners de
gala ou autres événements.
Puis, nous nous approchons de la
fontaine dite « en lavabo » ; il n’en existe que deux en France.
Les moines s’y purifiaient les mains avant de toucher le pain ou d’aller prier
à l’Eglise.
Une Vigne de cent soixante dix ans !
La guide nous apprend aussi que
les cloches que l’on entend sonner ont été installées en l’an 2000, celles
initiales ayant disparues après la Révolution française.
Nous remercions la guide et
certains effectuent quelques achats dans la boutique pendant que d’autres prennent des photos de
nos bolides spécialement garés en épi dans le sens de la marche. Le soleil est
là et ne faisant pas trop froid, c’est l’occasion pour la coccinelle des
Lefevre d’être décapotée.
Le départ est lancé à 16H45 en
direction de Balaruc les Bains pour la visite de la Cure Gourmande.
A peine entrer, certains font
leurs premiers achats. Un jeune employé nous rassemble et nous présente cette
entreprise, fondée en 1989 à Balaruc même, dans la vieille ville, qui compte
plus de 40 magasins en France et aussi à l’étranger.
Il nous explique que le travail
est au maximum réalisé à la main et que cette fabrication régionale et
traditionnelle est réalisée entre Frontignan et Sète. Il nous présente sur un
écran les différents produits réalisés : bonbons, sucettes (choupettes),
nougats, caramels, calissons, biscuits pâte sablée/beurre/huile tournesol,
navettes, olives en chocolat et nous en propose à la dégustation quelques uns.
Il nous parle aussi des nouveautés : mini navettes salées, macarons
originaux, madeleines. Une belle boite (vide !) nous est offerte, et les
achats fusent.
Nous faisons une photo de groupe
sur les marches et à 18h chacun s’installe dans les voitures pour repartir en
direction de Balaruc le Vieux vers l’hôtel Campanile qui nous hébergera pour la nuit. Après une petite
heure de repos, nous nous retrouvons à 19h30 pour un apéro et le diner. Tout le
monde se sert au buffet son entrée (voire son dessert) puis le plat chaud nous
est servi à table.
La soirée se termine dans la bonne humeur avec danses et
chansonnettes.
Dimanche 2 juin :
Après avoir appris que les
Lefevre ont dû déserter le camp pour cause de tentative de cambriolage dans
leur maison de Montfrin, leurs hôtes seront prises en charge par Henri et son épouse
dans leur Mercedes.
Tout le monde prend un bon petit
déjeuner et à 9h15, après un court débriefing, le groupe se dirige vers la
ville de Sète. Nous traversons ses ponts, admirons les façades des immeubles au
bord de l’eau puis grimpons en direction du panoramique des « Pierres
Blanches » situé en haut du Mont St Clair. Nous y faisons une petite
balade à pied tout en y admirant la vue sur l’étang de Thau et la Méditerranée.
Ensuite, certains partent au
Belvédère et finiront leur virée à manger des huitres, tandis que d’autres
iront faire un tour au centre ville et aux halles, ou s’organiseront pour
ramener des tielles.
La matinée passée, retour au
Campanile pour un deuxième apéro et repas.
A 15h, nous repartons en
direction de Carnon pour une virée entre mer et étang. Sur la route passant par
Frontignan et Palavas les Flots, nous apercevons des flamands roses, planches à
voile et kitesurfeurs. Puis, nous nous arrêtons sur un parking au bord de la mer pour la pause technique où là
encore les toilettes publiques seront fermées. Certains en profitent pour
mettre les chaussures dans le sable en regardant les plus courageux mettre les
pieds dans l’eau à 15°C.
Puis nous reprenons la route en
direction de Vergèze, en passant par les villes de La Grande Motte, du Grau du Roi et
d’Aigues Mortes.
A Vergèze, nous nous rassemblons
au niveau du gymnase où se trouve la sculpture de Maurice Trintignant au volant
de sa Bugatti pour une dernière photo de groupe, les remerciements et la
fameuse dispersion.
Les invités des Lefevre
changeront de carrosse : Gérard et Joëlle les ramèneront à destination à
bord de leur Visa.
Merci encore pour ce bon week-end. A bientôt.
Édith.
"La piste aux étoiles" version Jean !