Petit compte-rendu de la balade en Camargue dite « route du sel »du 14 mai 2006, à l’usage exclusif des veinards qui n’y ont pas participé…
Si vous saviez à quel point vous avez eu bon nez de ne pas venir, mes pauvres !!!
C’était AFFREUX du début à la fin et nous avons abominablement souffert.
« Ne nous dis pas !… » Si, si, je vous raconte !
Départ de Garons vers 9h15 et visite du moulin à huile des Costières entre Garons et Saint-Gilles, superbe propriété plantée d’oliviers, mais oui, on a même appris que ces originaux font de l’huile avec des vraies olives, c’est un monde !
Très belle salle d’exposition-vente, on est tous sortis de là chargés comme des mulets après avoir dévalisé la boutique. Le bagne, quoi. Ça fait rien, les trapadelles ont encaissé le poids supplémentaire avec beaucoup d’abnégation, ce qui explique qu’elles sont reparties.
Et en avant pour Méjanes, au cœur de la Camargue. Installés dans le petit train touristique du domaine Paul Ricard, on a pu voir des paysages moches, très moches : rien que des étangs, des iris d’eau en fleur, des tamaris, des flamants roses, des aigrettes… bref, les horreurs de la nature. On était plusieurs à regretter amèrement le béton de Nîmes et la douce odeur des pots d’échappement, mais c’était trop tard pour faire demi-tour. Déjeuner au domaine Paul Ricard, où nous n’avons même pas bu un pastis, eh non, mauvaises langues !
Puis départ pour les Salins de Giraud avec visite commentée en petit train. On a tout appris sur le sel, c’était affreux, surtout pour ceux qui préfèrent le sucre.
Arrêt final au château d’Espeyran, très très moche lui aussi, genre Versailles pour roi des Bouches du Rhône. Sur la photo de groupe, ne vous y trompez pas, on nous a forcés à sourire : c’était ça ou la rafale de mitrailleuse !
Si l’on rajoute à cela qu’il a fait très beau, que tout était organisé au poil et que la bonne humeur a régné toute la journée, vous comprendrez à quel point vous avez bien fait de vous abstenir !
Un grand coup de chapeau à Philippe Gey qui travaille comme un chef pour nous concocter des circuits horrifiques (le remerciement, lui aussi, est obligatoire : c’est ça ou la mitrailleuse…)
MERCI et à bientôt pour d’autres journées aussi pénibles ! Pas masos, s’abstenir !
Michèle Gandolphe et Jean-Pierre Viala